무감한 사내

 

 

  남자는 난간에 몸을 굽히고, 너무도 작은 머리가 그의 두 귀에 걸려 있다. 맞물린 처마는 그의 어깨에 키를 맞추었고 굴뚝은 턱과도 같은 모습이다.

  구름이 집의 발길을 정원으로 이끈다. 전선과 가지 사이에서 집은 걸음을 멈춘다. 더는 공중에 눈길을 주지 않는다.

  비단과 같은 소리를 내며 거미줄이 찢겨 나가고, 마침내 창문이 열린다. 그리하여 남자는, 여전히 그대로인 머리를 하고서, 그 옛날 아름다웠던 자신의 왕국을 잃어버리고야 말았다.

 

 

 

 

L'HOMME IMPASSIBLE

 

  Il se penche au bord du parapet et tient sa tête, trop petite, par les oreille. L'arête du toit fait une parallèle à ses épaules et la cheminée a l'air d'être son cou.

  Les nuages font marcher la maison dans le jardin. Au milieu des fils de fer et des branches, elle s'arrête; on ne regarde plus en l'air.

  Les toile d'araignées se déchirent avec un bruit de soie, quand on ouvre enfin la fenêtre, et lui, dont la tête n'a pas changé, a perdu son beau royaume d'autrefois.

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시인

 

 

  겁에 질린 머리 전등 아래 숨어든다. 남자는 초록, 눈은 빨강. 거기엔 움직임 없는 음악가가 있다. 그는 잠을 잔다. 잘린 손이 비참을 잊게끔 바이올린을 연주한다.

  어디로도 다다르지 않는 계단이 집을 휘감아 오른다. 게다가 문과 창문은 어디에도 보이지 않는다. 지붕 위 어지럽게 흔들리는 그림자들이 허공으로 몸을 내던진다. 차례차례 떨어지고, 상잔은 일어나지 않는다. 재빨리 계단을 타고 올라 반복을 거듭한다. 영원의 시간 그림자를 매혹한 남자, 듣지 않는 손으로 바이올린을 켜고 있다.

 

 

 

 

LES POÈTES

 

 

  Sa tête s'abritait craintivement sous l'abat-jour de la lampe. Il est vert et ses yeux sont rouges. Il y a un musicien qui ne bouge pas. Il dort ; ses mains coupées jouent du violon pour lui faire oublier sa misère.

  Un escalier qui ne conduit nulle part grimpe autour de la maison. Il n'y a, d'ailleurs, ni portes ni fenêtres. On voit sur le toit s'agiter des ombres qui se précipitent dans le vide. Elles tombent une à une et ne se tuent pas. Vite par l'escalier elles remontent et recommencent, éternellement charmées par le musicien qui joue toujours du violon avec ses mains qui ne l'écoutent pas.

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카니발

 

 

  격렬했던 융단이 나무 사이 흔적을 남겼다. 이미 짓밟혀 빛바랜 융단이었다.

  부둣가, 측은한 시선, 고개를 돌려도 행인들은 좀체 가면을 벗지 않는다.

  퇴색되었든 색조가 조금 남아있든 간에 융단 속 온갖 전망이 얼룩지고, 이따금씩 들려오는 비명이 공격받은 자들의 수치심을 알린다. 밤이 오고 빛과 어둠이 다툰다. 온갖 증오가 가면을 쓴 채 충돌하고 가장 은밀한 것이 가장 대담해진다.

  거룩한 유희다, 일체의 장난이다. 바야흐로 투쟁인 장난이다.

 

 

 

CARNAVAL

 

 

  Les tapis fortement secoués laissaient des signes entre les arbres. On les avait déteints avec les pieds.

  Sur les quais, avec un regard attendri, les têtes se tournaient, mais les passants gardaient leur masque.

  Toute la perspective se bariolait en tapis déteints ou plus riches et parfois on entendait des cris qui proclamaient la honte de ceux qu'on attaquait. Le soir la lumière et les ombres se battent. Masquée, toute la haine se choque et le mieux caché devient le plus hardi.

  C'est un grand divertissement général, un jeu et ce jeu c'est encore une lutte.

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